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les ateliers blancarde
art contemporain & économie circulaire

le projet des ateliers Blancarde

Pour chacun des dispositifs que nous mettons en œuvre, nous établissons un cadre général qui fixe les contours et les préoccupations que nous souhaitons aborder. A l’intérieur de ces fondamentaux, tout reste à inventer par l’ensemble des acteurs du projet : artistes, structures et usagers.

La partie visible des ateliers Blancarde – son bâtiment, ses services, sa communauté – représente l’ensemble des outils qui permettent à chacun.e de co-construire le projet selon son implication, ses moyens et le temps qu’iel lui dédie. Nous avons précisé à travers différentes dimensions détaillées ci-dessous les intentions qui fondent le projet des ateliers Blancarde.

Ronald Reyes
Laurent Le Bourhis
2019

Dimension conceptuelle

Ce projet est une négociation, une suite de tentatives de re-positionnements pour faire face aux enjeux géo-sociaux à venir, il est un terrain d’atterrissage potentiel pour reprendre les mots de Bruno Latour. Il s’agit de changer la conception que nous avons de la nature en acceptant que notre façon de vivre appartient déjà à la nature et que les relations que nous développons entre nous modifient nos attitudes et leur conséquences sur la place que nous occupons. Tous ce qui est sur terre bénéficie du résultat de l’action d’agents participants pleinement aux processus qui permettent la vie sur terre, nous en faisons partie et nous ne sommes pas les seuls, nos attitudes ont leur part de responsabilité.
Ce lieu expérimente un ensemble de propositions concrètes sur l’engagement et la responsabilité des êtres vis à vis d’un lieu, d’une
communauté, d’un territoire et que chaque action fait partie d’une chaine de causalités.

Dimension économique

Autonomie financière de fonctionnement du tiers-lieu.
Pour son fonctionnement général le tiers-lieu ne doit recevoir aucune subvention publique ou privée. Des aides publiques ou privées ne peuvent financer que des projets portés par le tiers-lieu. Le modèle économique assurant l’équilibre du fonctionnement est porté par des services extérieurs et non sur la participation financière des artistes résident.e.s. [location d’espaces, d’outils, de bureaux, billetterie, vente, tout type d’abonnements, dons, etc.]
Les intervenant.e.s extérieurs sont toujours rémunéré.e.s pour leurs prestations, artistique ou autre.
Poser les unités de temps et d’espace en valeurs équivalentes à celle de la monnaie.
Supprimer la masse salariale de l’entreprise.

Dimension politique

L’intérêt collectif et l’intérêt de projet prévalent sur l’intérêt individuel
Favoriser le développement du bien commun, la mutualisation des espaces, outils et le partage de compétences
L’espace est dirigé par des artistes, iels sont engagé.e.s dans le projet de façon active.
Le principe d’engagement repose sur la participation dynamique dans le projet sans attendre de contrepartie
Des outils de lutte contre la production d’ignorance sont expérimentés
Sensibiliser aux enjeux géo-sociaux à venir
Accepter l’interdépendance et reconnaitre les vertus de la dépendance

Dimension sociale

Le projet permet de favoriser la solidarité entre les artistes
L’activité du tiers-lieu est accessible à toutes et tous, gratuitement, sans condition.
Un espace d’innovation et de développement d’outils et d’attitudes.

Dimension esthétique

Le projet par son esthétique doit permettre au public de comprendre qu’il est possible de séparer qualité esthétique et valeur économique
des aménagements et des propositions.
Dissocier esthétique et fonction, qualité et cherté

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